Le sélénium est un oligo-élément, tout comme l’iode, le manganèse, le fer, le cobalt, le zinc et le cuivre. Ils sont nécessaires en très petite quantité dans l’alimentation du cheval. Les autres minéraux majeurs doivent être en plus grande quantité dans l’alimentation pour la bonne santé du cheval, soit le calcium, le phosphore, le magnésium, le sodium, le potassium, le souffre et le chlore. Avantage du Sélénium Le sélénium joue principalement un rôle d’antioxydant et il agit en synergie avec la vitamine E pour protéger les membranes cellulaires de l’action dommageable des radicaux libres. Il est particulièrement important pour la croissance et l'augmentation de la performance. Il agit également sur :
Par contre, pour être efficace, il faut que les deux, le sélénium et la vitamine E, soient en apport suffisant dans l’alimentation du cheval. Quantité nécessaire La quantité de sélénium dans les fourrages, les plantes et les grains est directement liée à sa concentration dans le sol. Au Québec, les sols en sont pratiquement dépourvus. Ce qui implique que les fourrages donnés aux chevaux sont extrêmement pauvres. Il est donc primordial de supplémenter la ration de cheval en sélénium afin d’éviter les carences. Les besoins réels en sélénium sont inconnus, mais le Conseil National de Recherche (CNR) recommande environ 1 mg/jour pour un cheval de 500kg pour la prévention d’une déficience classique. [1] Par contre, ils suggèrent qu’un apport de 3 mg/jour permettrait d’optimiser la fonction immunitaire. [2] Le sélénium de source organique est mieux assimilé en plus d'avoir moins de risque de toxicité si les dosages sont plus élevés. Les carences Un léger manque de sélénium chez le cheval adulte entraîne un affaiblissement du système immunitaire. Les cas plus sévères sont caractérisés par :
Toxicité Si le sélénium est ingéré en trop grande quantité il peut devenir toxique. La ligne entre la carence et la toxicité est mince. La quantité recommandée est de 1 à 3 mg/jour pour un cheval pesant 500kg. Le niveau considéré comme toxique peut varier selon les recherches, mais il se situe habituellement aux environs de 5mg/jour pour un cheval de 500kg pour une forme inorganique. Un excès important peut entraîner:
Un cheval qui ingérerait une quantité de sélénium légèrement trop élevée pendant une longue période pourrait souffrir d’une toxicité chronique. Les symptômes observés seraient :
En résumé, le cheval adulte a besoin entre 2 à 3 mg de sélénium par jour pour éviter les carences et la toxicité. Idéalement de source organique. Il est recommandé de faire examiner le régime alimentaire de votre cheval pour un nutritionniste équin professionnel pour s’assurer que votre cheval ne souffre pas de carence. Sources 1. Getty, Juliet M. Selenium Overload – Look at Your Horse’s Hooves and Hair! Getty Equine Nutrition 2. Beaudet, Angie. Could Selenium Deficiency be Affecting Your Horse? Horse Sport. August 5, 2019 3. Blocksdorf, Katherine. Selenium and Horses. The Spruce Pets. November 13, 2019 4. House, Amanda. Selenium in the Equine Diet. American Association of Equine Practitioners. 2016. LAROCQUE, Marie-Andrée. «L’importance du sélénium dans l’alimentation de la jument et de son poulain», Courrier Hippique. Vol 27, No 6 (janvier 2010), p. 50-52.
2 Commentaires
Vous ne voulez pas donner de manger de table à votre chien, car sinon il va quêter à la table?? La seule raison pourquoi votre chien viendra quêter à la table est parce que vous lui avez souvent donné à manger près de vous, à côté de la table et non parce que c’est de la nourriture de table. Votre chien se tiendra le plus souvent où il a déjà reçu de la nourriture avant, où c’est payant pour lui. Donc près de vous, de la table, si c’est à cet endroit que vous aviez l’habitude de lui donner de la nourriture ou lui faire lécher votre assiette. Vous pouvez sans problème lui donner de votre nourriture, à quelques exceptions près et en petite quantité. L’important est l’endroit où vous allez lui donner qui fera la différence. Lorsque vous cuisinez ou que vous mangez à la table, si vous souhaitez en donner à votre chien, allez lui porter directement sur son coussin. Ne le laissez pas venir manger ce qui tombe au sol, ramassez-le et allez lui porter. De cette façon, votre chien ne viendra pas quêter près de vous, car c’est seulement à cet endroit qu’il reçoit de votre nourriture. Vous aurez donc un chien qui attendra patiemment sur son coussin lorsque vous mangez. Après ça, c’est un choix personnel de donner de la nourriture de table ou non à votre chien ;)
Tout d’abord, il faut déterminer dans quelle direction votre cheval tire sur les rênes :
Pour savoir lequel il s’agit, lorsque votre cheval tire lâcher les rênes et regarder où se dirige la tête. Tire vers le bas : Le cheval est déséquilibré vers l’avant, son poids est principalement sur l’avant-main. Il faut donc améliorer son équilibre. Un des exercices de base sont les transitions descendantes pas-arrêt, trot-pas. L’objectif dans cet exercice est de sentir que chaque transition descendante apporte un meilleur équilibre au cheval, que l’arrière s’abaisse et l’avant remonte. Il existe bien sûr de nombreux exercices pour améliorer l’équilibre de votre cheval. Vous aurez bientôt un article sur le sujet. Pour la transition descendante, nous ne voulons pas mettre plus de tension sur les rênes, mais de travailler avec le poids du corps. Prenons exemple d’une transition pas-arrêt : Vous passez d’une étape à l’autre lorsque le cheval ne répond pas à vos aides en lui laissant de 1 à 2 secondes maximum de réflexion
Répéter autant de fois de nécessaire et utiliser toujours cette technique pour faire vos transitions descendantes avec votre cheval. La répétition de l’exercice va sensibiliser votre cheval à répondre à votre corps. C’est le buste (le corps) du cavalier qui doit gérer l’équilibre du cheval, ce n’est pas le travail des mains. Les mains doivent simplement indiquer à votre cheval l’attitude qu’il doit prendre, la hauteur et la direction de son encolure et quel type de mise en main que vous lui demandez Une fois l’équilibre améliorer, cela ne veut pas dire qu’il ne va pas résister à vos demandes tout bonnement. La majorité du temps, votre cheval va se retrouver en résistance et va ensuite tirer vers l’avant. Tire vers en avant : Le cheval est en résistance contre la main du cavalier, contre l’attitude et/ou contre la rondeur demandée. L’origine est un problème de décontraction et un cheval qui n’a pas appris à céder à la pression. Il faut donc apprendre au cheval à céder à différentes pressions. Commencer au sol à enseigner au cheval à céder à la pression du licou avec le reculons. Est-ce qu’il pousse contre la pression ou suit cette pression lors de l’exercice ? Nous voulons obtenir un reculons avec une très légère pression (3 grammes). Cette apprentissage de la légèreté doit également être travaillé, toujours au sol, sur les différentes partit du corps de votre cheval :
Exercice à cheval :
N’oubliez pas que lorsque nous demandons une flexion, nous ne tirons pas la tête vers nous. Nous demandons au cheval de s’arrondir en fermant les doigts sur les rênes. Si vous tirez, votre cheval tournera en rond.
Nous exécutons l’exercice dans un pas lent pour garder le cheval en équilibre et ne pas se retrouver avec un cheval qui tire vers le bas car il est en perte d’équilibre. Tire vers le haut : Le cheval a problème de dos creux. D'abord vérifier si la selle est bien adaptée et ne provoque pas de douleur chez votre cheval. Ensuite, il faudra travailler les muscles posturaux.
Ces exercices sont très exigent pour le cheval, donc commencer avec des temps courts entre couper de temps de repos et augmenter graduellement le temps des exercices. Nous recommandons de commencer les exercices au sol pour le développement musculaire ensuite de les faire en selle. Les mains du cavalier
C’est bien important de prendre conscience de nos mains en équitation. Si nous avons des mains dures, donnons des petits coups dans les guides ou appliquons une tension trop forte rapidement, le cheval va se contracter et va finir par exprimer sa douleur en tirant sur les rênes pour aller chercher de l’espace entre la bouche et vos mains. Comment tenir vos rênes :
Voici quelques exercices pour améliorer vos mains :
Le rappel sert à faire revenir votre chien à vos côtés selon la situation. Le rappel est primordial à avoir si vous laissez votre chien en liberté dehors. Les étapes pour obtenir un bon rappel : Étape 1 : Mettre votre chien en longe dehors dans un environnement calme La longe est un outil très utile ici, car elle permet de donner une certaine liberté à votre chien tout en ayant la sécurité de la laisse. L’environnement calme est essentiel pour que le chien soit plus facilement intéressé à revenir et à vous écouter au lieu de regarder les enfants courir, une voiture passer ou un écureuil dans un arbre. Étape 2 : Positionnez-vous à 1 ou 2 pas de votre chien, mais laissez-le vaquer à ses occupations On utilise la règle des 3D soit la distance ici. (Vous pouvez lire notre article sur les 3D en entraînement) On veut une petite distance au début et l’augmenter au fur et à mesure que le chien écoute. Il est important que le chien vaque à ces occupations au lieu d’être assis devant vous à attendre, car on veut voir s’il va écouter malgré qu’il renifle quelque chose par terre ou qu’il joue avec un jouet. Étape 3 : Le rappel On va dire le commandement que vous avez choisi pour rappeler votre chien. Le mot peut être ce que vous voulez soit « ici », « viens » ou « licorne ». ATTENTION, il n’est pas recommandé d’utiliser le nom du chien pour le rappel. Le nom du chien est naturellement inclus avec le commandement. Par exemple, je dirais « Whisky vient » 1 fois et j’attendrais qu’il vienne me voir. Étape 4 : Soyez patient Après avoir dit le commandement, attendez environ 10 secondes. Il est important de ne pas répéter le commandement. Plus vous répétez, plus le chien apprend qu’il n’a pas à écouter la première fois. Si on veut un commandement de béton, il faut le dire 1 fois. Puis, vous pouvez vous rapprocher du chien pour insister et l’appeler par son nom en deuxième recours (d’où l’importance de ne pas prendre son nom comme mot de commandement) Étape 5 : On récompense Lorsque votre chien revient, on le récompense devant nous dans la position assise. Ainsi, on demande un assis devant vous avant de récompenser. Cela va permettre d’apprendre au chien que le rappel est une position fixe devant vous et ne permet pas la possibilité de passer en coup de vent devant vous comme un comportement acceptable. C’est aussi une question de sécurité, si lors d’une randonnée, un 4 roues arrivent, vous voulez rappeler votre chien et le rattacher pour sa sécurité et non qu’il vous passe devant en coup de vent sans que vous ailliez eu le temps de l’attraper. Étape 6 : Si le chien ne revient pas Si vous êtes rendu à 6-7 pas ou moins ou plus du chien et il ne revient pas après avoir dit le commandement, ce qu’il faut faire c’est garder son calme, se rapprocher du chien et l’appeler que par son nom. On peut l’encourager aussi en tapant dans les mains ou sur nos cuisses. Une fois que le chien vient vers vous, vous pouvez reculer jusqu’à votre position de départ (avec le chien qui vous suit), demander un assis et récompenser. Le fait de vous rapprocher vous rend plus importante aux yeux de votre chien, il sera plus facile pour lui de lâcher se qu’il l’intéressait et venir vous voir. Étape 7 : Une fois le commandement réussi à 2 pas du chien, on augmente la distance Ici, on augmente la distance pour que le chien comprenne que proche ou loin, le commandement a la même importance. Augmenter de 2 pas maximum à chaque fois pour garder votre chien en réussite. Un trop gros changement peut amener de la confusion chez le chien qui ne sera peut-être pas capable d’exécuter la tâche. Étape 8 : Travailler avec des distractions Si l’environnement calme est une étape très bien réussie, vous pouvez essayer avec un peu plus de distraction comme des voitures. Si vous augmentez la distraction (qui fait parti des 3D) vous devez diminuer votre autre D soit la distance. Ainsi, avec plus de distraction, on revient à une distance de 2 pas du chien, puis on augmente graduellement. Le fait de diminuer la distance, assure une réussite pour vous et pour votre chien Étape 9 : Avec des chiens, des enfants qui jouent Éventuellement, vous serez rendu à de plus grandes distractions. Encore là, vous devez diminuer la distance pour vous assurer que le chien réussi et se souvienne de la tâche à faire associer au commandement. Si c’est difficile, vous pouvez utiliser une gâterie plus payante comme du poulet ou du fromage au début de l’exercice avant de revenir à vos gâteries. Étape 10 : Vous êtes prêt Enfin, si votre chien revient à chaque fois que vous prononcez le commandement de rappel peu importe la situation (voitures, enfants, chiens, feux d’artifice), vous êtes enfin prêts à le détacher dans des lieux qui le permettent. À ne pas faire : - Rappeler plusieurs fois votre chien Comme dit plus haut, le chien apprend à ne pas écouter la 1ere fois. Si on veut un chien qui obéit rapidement, on doit seulement le dire 1 fois. -Chicaner son chien de ne pas être revenu plus vite Le fait de chicaner va apprendre à votre chien qu’il ne faut pas revenir, surtout si vous avez un ton de voix fâcher et une démarche très déterminée. Le chien risque de courir loin de vous ou jusqu’à ce qu’il abandonne. Cela n’aide pas à avoir une bonne relation maître – chien. Avec le temps, le chien pourrait même ne pas revenir, car le rappel n’est pas agréable ou s’enfuir de vous de plus en plus longtemps. Au lieu de cela, il faut faire l’inverse. Gardez votre calme, rapprochez-vous de votre chien, appelez le par son nom et encouragez-le à revenir en tapant dans ces mains, en disant yes pour 1 pas dans votre direction ou en disant des mots comme « allez » qui ne sont associés à aucun commandement tout en le disant de façon enjouée. Bien évidemment, on récompense le chien après être venu à vous, même si vous avez fait plus de la moitié du chemin. Vous pouvez aussi leurrer votre chien jusqu’à votre position de départ avant de le libérer. -Laisser libre son chien s’il n’a pas un bon rappel Le rappel est avant tout un outil pour assurer la sécurité de votre chien. Il permet de rappeler votre chien s’il court après une voiture ou votre chien qui se dirige vers un autre chien (qu’il soit sociable ou non). Il peut aussi servir à rappeler votre chien avant qu’il ne rencontre des gens. Le rappel est donc un outil de courtoisie pour les autres utilisateurs de sentier. Il se pourrait que vous croisiez des gens qui ne sont pas à l’aise avec des chiens (surtout les gros chiens). Ils seraient donc très contents que vous puissiez rappeler votre chien et le contrôliez. Il se pourrait, aussi, que vous croisiez un autre chien et que celui-ci ne soit pas sociable, ainsi pour la sécurité de votre chien et pour éviter une bagarre, vous le rappelez. Les chevaux, comme les autres mammifères, communiquent avec leurs mimiques et leurs postures. Ils peuvent faire autant de mimiques faciales que nous. C’est en prenant le temps de les observer qu’il devient plus facile pour nous de les voir. Il faut toujours regarder l’ensemble des mimiques du cheval pour bien comprendre ses intentions, ses émotions et ses réactions. Voici quelques informations de base qui peuvent vous guider dans la compréhension de leur langage. Les oreilles Lorsque l’une d’elles, ou les deux sont pointées vers l’avant, le cheval est attentif à un objet, un humain, un son, un animal, etc. Il peut être curieux, craintif, analyser s'il y a un danger, etc. Exemples :
Astuces : Pour garder l'attention de votre cheval en longe, il faut faire plusieurs demandes (arrêts, transitions, changement de main, latéraux etc.) afin de garder l'intérêt et l'attention de votre cheval. Quand les oreilles sont relâchées ou mollement tournées vers l’arrière, il est en repos donc inattentif. Or, avant de rentrer en communication, il faut lui indiquer qu'il va avoir une demande, sinon le cheval ne se permettra pas de rentrer dans cet état de détente en votre présence. Effectivement, imaginez-vous être prêt d'une personne qui vous fait faire le saut ou vous chicane chaque fois que vous permettez de tomber dans un état de détente, après un moment vous ne vous laisserez plus aller dans cet état prêt de cette personne. Franchement plaquées en arrière (oreilles dans le crin), elles expriment une menace. Le cheval peut avoir peur, mal ou veut chasser un individu de sa bulle. Cette position d'oreille peut être accompagnée d'une morsure. Si cet état apparaît suite à une intervention de notre part, nous obtenons une indication claire de notre animal qu'il est très inconfortable mentalement ou qu'il éprouve de la douleur avec l'action exécutée. Il faudra donc, éliminer les causes médicales et prendre le temps de le désensibiliser ou d'enseigner l'étape incomprise afin qu'il soit plus confortable et éviter un accident qui pourrait être grave. Voici quelques exemples où votre cheval pourrait faire ces oreilles :
Les yeux L’ouverture des paupières, la direction et l’intensité du regard dévoilent une gamme étendue d’émotions. Avec de la pratique, nous pouvons observer beaucoup d'émotions avec le regard. Des yeux vifs et ouverts signifient de l’intérêt, de la curiosité. Le cheval est attentif à nos demandes, à ses congénères ou à son environnement. Nous voulons ce regard en entraînement, car il nous indique que notre cheval est en communication avec nous. Des yeux mi-clos signifient généralement la détente. Le cheval peut également être en douleur, regarder son état général. Des yeux grands ouverts, dont le blanc de l'œil apparaît, et qui roulent dans leur orbite signifient une peur intense, une morsure imminente ou l'évitement à une action ou une morsure. En entraînement, si vous voyez le blanc de l’œil, il faut rapidement changer l’environnement ou notre action, la peur est trop élevée, il ne peut rien apprendre dans cet état émotionnel. Prendre le temps nécessaire pour désensibiliser les gestes, bruits, objets, etc. qui provoque cette peur. Lors des contacts entre deux chevaux, nous pouvons voir le blanc de l’œil lorsqu'ils se mordent. Le cheval bouge la tête, mais veut garder son regard sur l'autre cheval. Dans de rares cas, nous pouvons également observer certains chevaux qui regardent au dessus-d'eux et le blanc de l’œil va apparaître. Les naseaux Prenez le temps d’observer vos chevaux au repos afin de vous donnez un repère lorsqu’ils expriment des mimiques. Les naseaux ouverts et palpitants, expriment de l’intérêt : le cheval a capté une information olfactive intéressante ou préoccupante. Dilaté est un signe d’alerte, voire de peur, surtout s’il ronfle bruyamment en même temps. Lorsque le cheval est dans un état d'alerte (fais le dragon), la communication et l’attention avec son cavalier sont atteintes. Le niveau de stress du cheval est très élevé et ses décisions seront affectées. Travailler avec des distractions et différents objets permet au cheval de comprendre graduellement que porter son attention sur son cavalier est plus avantageux que sur son environnement, et ce, peu importe ce qui se passe, au tour de lui. Ce travail se fait par étape, avec différentes distractions et au rythme du cheval. Cela vous permettra également d'offrir à votre cheval des outils de gestion lorsqu'il va être inquiet et/ou émotif. Les naseaux pincés avec la peau plissée autour de ceux-ci signifient un inconfort physique ou psychologique. Le cheval peut être sur le point de mordre ou de ruer. Les naseaux pincés sont souvent observés avec les oreilles plaquées sur la nuque. Les lèvres Les lèvres relâchées sont synonymes de décontraction. Faire attention, certains chevaux se tiendront la lèvre inférieure décontractée, même en présence de sources de stress. Souvent observé chez les chevaux de trait. Toujours se fier sur l’ensemble des mimiques. Également appeler ‘’bec de perroquet’’, les lèvres serrées signifient un état d’alerte, un stress, une contraction. Combiné avec une queue plaquée sur les fesses, nous indique une contraction complète du cheval. Il est inconfortable ou ne comprend pas la situation, geste ou demande. Prendre le temps de bien enseigner les manœuvres pour ne pas créer d’ambiguïté et cet état de stress chez votre cheval. Si les dents sont visibles et la bouche est ouverte, il va y avoir une morsure imminente. Par contre avant de démontrer ce comportement, d’autres signaux seront émis par le cheval. Prendre le temps d’écouter nos chevaux, évite bien des conflits et des stress inutiles pour eux et pour nous. Certains chevaux peuvent faire des mimiques avec leur bouche : sortir la langue en la crispant, mastiquer de façon contractée avec la bouche ouverte, etc. Ces mimiques sont des exutoires de stress. Le ‘’clapping’’ du poulain, une bouche s’ouvrant et se fermant, les dents restant non apparentes. Ce comportement interrompt instantanément l’agression de l’adulte, car il manifeste son statut de poulain. Cette mimique disparaît avec l’âge, par contre, un poulain seul avec sa mère conservera toute sa vie un statut de poulain et donc ce comportement. Le flehmen, le relèvement de la lèvre supérieure, est pratiqué tant par les mâles que par les femelles. Les chevaux mettent en fonction l’organe vomero-nasal (organe de Jacobson) en dirigeant l'air de leur bouche vers le canal relier à l'appareil.
Les scientifiques pensent que cet organe sert à décrypter les phéromones et les odeurs dans l’air et ainsi avoir davantage d’informations. Votre chien aura, tout au long de sa vie, à faire face à différentes manipulations. Que ce soit lors d’une période de brossage/manucure, une visite au toilettage, d’une visite chez le vétérinaire ou l’on aura à tripoter ses oreilles et lever ses babines ou bien de simples moments de caresses à la maison. Est-ce que tous les chiens peuvent accepter les manipulations ? Est-ce innée chez le chien de se faire autant manipuler ? Et bien non… un ne réagira d’aucune façon à toutes ces manipulations comme d’autres n’accepterons pas du tout et pourrait développer des signes d’agressivités s’il n’est pas confortable. La génétique est pour beaucoup sur ce trait de personnalité. Si les parents n’aimaient pas se faire toucher, il est fort possible que les chiots soient prédisposés génétiquement à ne pas tolérer les manipulations. C’est pour cette raison qu’il est essentiel que, dès l’arrivée du chiot à la maison, nous procédons au conditionnement positif des différentes manipulations qui l’aideront grandement dans sa vie. Comment m’y prendre pour que mon chien tolère les manipulations ? Il vous faudra conditionner positivement votre chien à différentes manipulations. Comment? En utilisant le conditionnement classique, le renforcement positif ou même la désensibilisation systématique. Lorsque nous débutons l’entraînement avec un chiot qui n’a pas encore fait d’association négative à la manipulation, nous utiliserons le conditionnement classique. C’est une technique pour associer la manipulation à quelque chose de payant pour le chien comme par exemple de la nourriture. Le chien sera alors content de se faire manipuler, puisqu’il aura associé cette manipulation à une récompense très payante. Pour le chien adulte, qui lui aura déjà fait une association négative à la manipulation, nous utiliserons la désensibilisation systématique. En définition, c’est une stratégie de thérapie comportementale utilisée pour affaiblir progressivement une réponse anxieuse, et ce par le biais d'une autre réponse antagoniste. En résumé, vous changerez l’émotion négative de votre chien face à la manipulation par une émotion positive. Pour ce faire, vous devez trouver ce qui motive le plus votre chien. Pour changer une émotion négative, ça devra être très payant pour lui. Pour terminer, on utilise le renforcement positif pour renforcir le nouveau comportement que l’on aura créé à l’aide des deux techniques, soit par exemple, nous donner volontairement la patte pour couper ses griffes. Pour nous aider dans ces étapes, nous utiliserons un marqueur.
Les principales manipulations à travailler Les oreilles et les babines Est-ce que le mot otite vous dit quelque chose? Et oui… surtout lorsque nous avons un chien qui adore se baigner. Une otite peut arriver très vite, dès le jeune âge du chien. En plus de devoir faire une tournée chez le vétérinaire et se faire ausculter les oreilles, vous aurez à lui prodiguer des soins durant plusieurs jours. Il vous sera alors très utile d’avoir débuter la désensibilisation des oreilles. De plus, lors de sa visite chez le vétérinaire, le chien aura droit à une observation buccale. En résumé, on lui ouvrira la gueule pour vérifier ses belles dents pointues. Le brossage Certaines races de chien sont plus prédisposées génétiquement à devoir faire plusieurs tours chez le toiletteur comme par exemple : Yorkshire, Schnauzer, Shih Tzu, Westi, Caniche ainsi que tous ses descendants mixtes (GoldenDoodle, AussieDoodle, etc.) Sans oublier nos chiens à sous-poils : Husky, Shetland, Border Collie, Poméranien, Akita, Samoyede, Berger Australien, etc. Petit conseil, je vous suggère d’amener votre chiot très tôt au toilettage pour l’habituer graduellement à ce type d’endroit. Je vous suggère notamment de bien choisir votre endroit, nous ne voudrions pas que votre chiot en ressorte traumatisé. Prenez le temps de demander s’il procède à un premier bain en renforcement positif. Ce qui signifie en d’autres mots, que votre chiot aura droit à plusieurs récompenses et câlins durant son toilettage. Cependant, il est fortement recommandé de débuter à la maison un travail de désensibilisation aux manipulations qu’il devra faire face à son toilettage comme la brosse et la coupe de griffe. Pour ce faire, approcher une gâterie au nez du chien pour qu’il gruge et approcher délicatement l’autre main pour donner quelques petits coups de brosse, puis récompensez-le généreusement. Le but n’est pas de brosser votre chien au complet, et ce parfaitement. Le principal objectif est de rendre le brossage positif. Si cet exercice est fait régulièrement, l’approche de la brosse sera très positive pour votre chien. La coupe de griffe Vous pouvez procéder de la même façon pour les griffes. Je vous recommande de d’abord manipuler la patte et par la suite débuter la coupe. ATTENTION on ne coupe pas beaucoup lorsqu’on commence, surtout si vous n’êtes pas habitué. On désensibilise seulement au coup donné sur la griffe, il n’est pas urgent de couper parfaitement. Si vous n’êtes pas à l’aise de vous rendre à la coupe vous pouvez simplement laisser cette partie aux mains de professionnels tels que votre toiletteur, vétérinaire ou éducateur canin. Les signes d’inconforts Il est bien important de toujours rester à l’affût des signes de stress ou des signaux d’apaisements du chien. En d’autres mots, les signaux d’apaisements sont des signaux d’inconforts émis par votre chien face à une situation ou manipulation qui le rend inconfortable. Pour bien détecter ces signes, il vous faut les connaitre! Les chiens ne sont pas dotés de paroles comme nous. Ils utilisent donc des mimiques ou des postures pour communiquer avec nous ou entre congénères. Lors des manipulations, le chien peut émettre plusieurs signaux tels que détourner la tête, détourner les yeux, se lécher les babines, bailler, cligner des yeux, lever une patte mais surtout il peut figer. Je vous suggère de vous informer sur le langage via notre formation gratuite qui se trouve sur notre site internet dans l’onglet Canin. Si vous soupçonnez votre chien d’avoir des comportements agressifs associés à certaines manipulations, je vous suggère de contacter un éducateur en comportement canin pour vous aider. Photo prise par @Photographie CR La stimulation mentale La stimulation mentale est un concept qui permet à votre chien de se dépenser sans faire d’exercice physique. Le principe est simple, il consiste à stimuler le cerveau de votre chien de plusieurs façons; des jouets interactifs, des enchaînements de comportements, des distributeurs de nourriture, de la recherche d’objets ou de nourriture et lui enseigner toute nouvelle chose. Votre chien n’a pas seulement besoin de stimulation physique, il a également besoin de travailler son côté cognitif pour dépenser davantage d’énergie. Ce concept peut être utilisé tous les jours et principalement les jours de pluie. Nos chiens ont continuellement besoin de se dépenser. Quels sont les bénéfices La stimulation mentale dépense trois fois plus que la stimulation physique. Par exemple, une simulation mentale de 15 minutes correspond à 45 minutes de marche. Avec une bonne stimulation votre chien va être plus calme ce qui va réduire quelque trouble de comportement en lien avec la dépense énergétique. Le stress va grandement diminuer, car son esprit va travailler sur autre chose, il va être mieux mentalement avec une stimulation mentale quotidiennement. Quelques idées
Pour comprendre les signaux et postures que votre cheval fait au pré, à la longe et en selle, il faut observer les différents éléments en même temps pour être capable de bien interpréter ce que le cheval exprime. Vous devez observer :
Nous allons voir les différentes postures et mimiques de façon détaillées au courant des articles : Le langage équin. Commençons par le port de tête et la queue : La queue Serrée entre les postérieurs, l’animal est crispé, il y a une tension, un inconfort. Souvent nous allons observer que tous les muscles sont également crispés y compris la lèvre inférieure et un port de tête haute. Détendre l'animal avant même de commencer l'entraînement sera essentielle, car il n'assimilera pas les notions enseignées dans cet état. La détente mentale est essentiel pour l'apprentissage du cheval. Cette posture de queue peut être également adoptée lors d'inconfort physique comme lors d'une colique, lors de température extrêmement froide, lors d'orage où le cheval n'est pas à l'abri, etc Portée haut, elle indique la vivacité. Souvent observé lors du jeu où l'excitation monte. Certaines races, telles que les Arables, ont un port naturel très haut de la queue. Normalement, un cheval confortable en mouvement aura la queue légèrement décollée des postérieurs. Si elle est tombante, le cheval peut être malade ou simplement assoupi. Si elle fouette l’air, elle montre une irritation. Le cheval nous indique qu'il y a une pression, une position, un obstacle, etc. où il est inconfortable. Un travail de désensibilisation au sol sur la zone ou objet qui provoque l'irritation peut être fait. Ce travail rendra le cheval confortable et il arrêtera de fouetter la queue dans ces situations. Il n'y aura pas de mouvement de queue lorsque le cheval sera à l'aise et n'éprouve pas de douleur avec les manœuvres et les pressions exercées sur son corps. Il faut faire attention de ne pas confondre avec le mouvement pour enlever les insectes sur son corps. Le mouvement de la queue sera dirigé sur le corps. La tête Une posture de tête haute indique un état d’observation, d'évaluation. Le cheval peut regarder un objet inquiétant au loin, un obstacle ou être concentré sur les gestes son manieur et être prêt à réagir. Dans cette posture, le cheval évalue la situation, risque, danger, etc. Une fois l'évaluation faite, il va généralement soit se détendre ou fuir (défense active), rarement il va se défendre en attaquant. Un cheval qui maintient constamment sa tête haut peut être en détresse acquise. Ce cheval aura besoin d'un travail spécifique pour évacuer ses tensions et le sortir de cet état émotionnel. Une tête égale à la position du dos indique un état de détente. Le cheval est à l’aise dans son environnement et ce qui se passe au tour. En entraînement, peu importe l'allure, nous recherchons cette posture qui nous indique un cheval détendu. Une tête basse peut indiquer :
Une stéréotypie est un mouvement répétitif, sans fonction ni raison apparente. L’exécution de ce mouvement va procurer au cheval une sensation de plaisir et d’apaisement, qui a pour effet d’auto renforcir le comportement. Une fois le comportement enclenché, seule une stimulation très forte va les faire sortir de leur mouvement et reprendre contact avec la réalité. Un lien serait remarqué entre l’anxiété et les stéréotypies. De plus, une stéréotypie a tendance à créer une perte de poids, car elle se fait au détriment de la prise alimentaire et demande beaucoup d’énergie. Les stéréotypies orales Les plus connues sont le tic à l’appui et le tic à l’air, mais il en existe une grande variété. Un cheval qui tique à l’appui saisit des objets fixes avec ses incisives et contracte son encolure en faisant un bruit rauque comme un rot. Ce comportement crée une usure excessive des incisives dues au contact répété avec des objets. Un cheval qui tique à l’air prend la même posture d’encolure et fait le même bruit sans prendre appui. Ces tics peuvent être un facteur de risque pour les ulcères gastriques. Certains chevaux sortent leur langue sans arrêt et la bougent, d’autres qui la mâchent, d’autres qui la frottent sur un objet, certains lèchent sans arrêt, font claquer leurs lèvres en secouant la tête, etc. Bref, tous les comportements répétitifs sans raison apparente sont considérés comme des stéréotypies. Les stéréotypies de locomotrices Le tic à l’ours : le cheval se balance d’un antérieur à l’autre. Ce comportement creuse généralement le sol, car les antérieures vont toucher le sol à chaque mouvement. Ils font à quelques exceptions près ce comportement devant leur porte. L’encensement : des mouvements violents de la tête de bas en haut. Certaines chevaux se blessent à répétition au niveau du visage et vont recommencer quand même, car ce comportement leur procure plus d’apaisement que la douleur. Le tic déambulatoire : le cheval marche sans arrêt dans la même trajectoire. Des traces sont apparentes dans le box ou le paddock dû au passage répété. Ces tics peuvent, à long terme, provoquer des problèmes articulaires, car les membres sont sans cesse sollicités. Ces habitudes finissent par altérer les capacités d’apprentissage. De plus, même après une thérapie comportementale, ces chevaux atteints de stéréotypies ont tendance à récidiver dès qu’ils sont stressés ou restreints dans leurs activités physiques libres. Prévention L’enrichissement du milieu est essentiel, il faut combler tous les besoins du cheval, tant sur le point alimentaire, que physique. Il faut lui donner la possibilité de passer de longs moments en troupeau, au pré pour qu’il puisse bouger à sa guise et qu’il est l'accessibilité de mastiquer du foin quasiment à volonté. Pour les chevaux vivant en box, il faut s’assurer qu’il peut sortir à tous les jours pour une durée de minimum 4 heures idéalement 6h à 8h. Lui installer un filet à foin pour allonger sa période d’alimentation et des jouets peut être accroché pour enrichir son box. Pour une communication hors du commun! L’équitation naturelle, le horsemanship, l'éthologie il y a tellement de noms maintenant et de façons différentes de l'enseigner.
Dans tous les cas lorsqu’on va vers une équitation :
Lorsqu’on va vers ce genre d’équitation, un travail sur soi est nécessaire et c’est pour cette raison que ce n’est pas tout le monde qui se sent bien dans ce processus. Ce n’est pas un exercice du mercredi l’équitation naturelle. C’est un mode de vie, une façon de penser qui priorise le cheval et non notre volonté personnelle, notre ego. Pour aimer pratiquer l’équitation naturelle au quotidien, il faut :
Ce mode de vie devrait être pratiqué par tous les cavaliers, car en plus d’améliorer la communication avec leur cheval, on améliore nos rapports humains au quotidien. Mais ce n’est pas tout le monde qui est prêt pour ce changement intérieur. Alors je n’impose jamais mon mode vie avec les chevaux. Je le propose, je tends la main. Seuls ceux qui sont prêts pour ce travail resteront. Les autres seront de passage. Et vous? Êtes-vous prêt pour ce changement? L'avez-vous déjà fait? |
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